dimanche 21 juin 2009

Contrepied de http://lebloguedepriscilla.unblog.fr/




Selon ma collègue Priscilla Gagnon, Facebook est une technologie superflue dont on pourrait bien se passer. Fondé en 2004 par Mark Suckerberg, un étudiant de Harvard, Facebook est un réseau social permettant la création de pages personnelles servant à révéler au grand jour environ tout ce qu’une personne peut faire de son existence. Depuis septembre 2006, l’accès à Facebook n’est pas limité aux étudiants d’Harvard, mais à tous ceux qui le veulent bien. La première étape de l’aventure consiste à se créer une page personnelle en y incluant son âge, son état civil, son cheminement professionnel et ses centres d’intérêt. Ensuite, il suffit d’y aller régulièrement, d’ajouter des « amis » et d’en accepter pour se construire un arbre de connaissances impressionnant. Une fois son profil achevé, il ne reste plus qu’à l’orner de photos, de vidéos et de commentaires pour ensuite échanger tout cela avec ses contacts. Priscilla compare Facebook à d’autres réseaux sociaux comme MySpace et Twitter. Elle prétend également que Twitter est beaucoup plus digne d’intérêt puisque son côté « star-système » est plus fiable que celui de Facebook. Sur Twitter, de vraies vedettes hollywoodiennes offrent leurs états d’âme alors que sur Facebook, il s’agit trop souvent de fausses pages créées ici et là. Selon elle, la relation qu’entretient Facebook face aux médias est importante puisqu’elle repose sur la création de publicité individuelle et la création de carnet Web. L’opinion qu’elle fait voir face à ce réseau social est plutôt péjorative. En tant qu’utilisatrice, elle affirme que Facebook possède le vilain pouvoir de miner la vie privée d’autrui dans le sens que ce réseau de partage ne contrôle pas la volonté (parfois mesquine) de ses membres. Elle reproche entre autre le côté presque laxisme du réseau permettant à tous les contacts d’afficher des images gênantes, voire humiliantes et des commentaires pouvant parfois nuire aux relations sociales. Pour Priscilla, Facebook est un outil de communication dont l’utilité est un peu trop subtile…

Bien que certains points amenés par Priscilla soient intéressants, je m’oppose à l’essence même de sa réflexion. Au-delà du côté sensationnel se trouve l’aspect professionnel des réseaux sociaux. Bien sûr il est facile d’émettre une critique face à l’intrusion dans la vie privée des gens, seulement, toute technologie à sa pertinence lorsqu’on sait l’utiliser correctement. Selon moi, aucun utilisateur Facebook ne peut se plaindre de violation à la vie privée puisque le site même repose sur une volonté de libre arbitre : tous peuvent décider de l’ampleur de leur page, tous ont le pouvoir d’accepter ou de refuser certaines personnes et tous ont le pouvoir de sélectionner les informations personnelles qu’ils exhibent. Comment vouloir préserver sa vie privée et l’afficher consciemment sur le Web?



Il est à considérer que la critique de Priscilla repose entièrement sur un point de vue d’utilisatrice, je crois qu’il est important de savoir nuancer la problématique en l’analysant d’un angle professionnel. Contrairement à ce que ma collègue pense, Facebook est un outil de communication extraordinaire pour certaines grandes entreprises : « Certaines marques comme Harley Davidson, Ducatti, Nike, Pampers ou Nutella ont bien compris cette évolution et développent des stratégies marketing autour des communautés virtuelles très actives ». (Balagué, 2007 : En ligne) Il est évident que la technologie Facebook puisse intéresser les annonceurs puisque celle-ci leur permet de cibler un public correspondant parfaitement à leur marque. Ainsi, les publicitaires peuvent envoyer des annonces personnalisées par le biais du réseau social, et ce, sans trop bruler d’énergie à atteindre des personnes ne correspondant pas à leur public cible. Le Web même représente une géante vitrine pour les annonceurs. Selon Dagenais, les blogues deviennent quant à eux de véritables médias de créneau. (2008 : 457) Toutefois, il est primordial de faire attention puisque les blogues peuvent agir comme un couteau à double tranchant, autant ils peuvent servir à façonner une image de marque qu’ils peuvent la démolir en deux temps trois mouvements.

Facebook est selon moi l’approche idéale pour qu’une entreprise se façonne un capital de sympathie à sa hauteur. La création d’une page Facebook peut être comparable à la création d’un site Web, la page suscite l’intérêt des consommateurs et agit en tant que véritable outil promotionnel. Selon Dagenais, ce genre de communication se définit par le besoin d’être, le désir d’exister sur la place publique et la peur angoissante de disparaître. (2007 : 12) Les entreprises ont le devoir de faire des relations publiques pour entretenir leur propre image. Évidemment, comme les technologies d’information évoluent à une vitesse folle, les entreprises n’ont guère le choix que de s’adapter à tous ces changements. Facebook est en relation directe avec cette réalité puisque sa popularité est devenue si importante que l’on ne peut l’ignorer : « En avril 2009, Facebook rassemblait plus de 200 millions de membres à travers la planète ». (Wikipédia, 2009 : En ligne) De plus, une étude effectuée en 2007 par Microsoft Advertising Solutions révèle que près de 43 % des utilisateurs de réseaux sociaux ont visité l’espace personnel d’une marque et 16 % y ont déjà ajouté des commentaires. (dans Balagué, 2007 : En ligne) Voilà la preuve évidente que Facebook est une technologie des plus utiles pour les professionnels de la communication, et cela n’ira qu’en augmentant avec le temps puisque la société contemporaine se familiarise de plus en plus avec cet outil. D’accord, il se peut que les pages personnelles des vedettes soient plutôt décevantes, mais en quoi cela dérange le véritable monde des communications? À mon avis, il est complètement inconcevable de juger un outil de communication uniquement sur sa manière de véhiculer les « potins de célébrités ». La communication ne se limite pas à ces rumeurs abrutissantes… 


Tim Hortons sur Facebook


Certains ont déjà prouvé la grande utilité de cette technologie. Prenons par exemple la chaîne de restauration rapide Tim Hortons, celle-ci a créé une page officielle sur Facebook dans le but de rassembler tous les amateurs de café du Canada pour ensuite les informer des promotions et des activités de la compagnie. Près de 434 000 personnes ont joint la page officielle de Tim Hortons et partagent des discussions concernant les produits qu’offre la compagnie. Une chose est certaine, Tim Horton a misé juste en affichant sur la première page des renseignements relatifs à leur fondation créée dans le but d’envoyer de jeunes enfants dans un camp d’été : « Le Jour des Camps fut un grand succès, merci à nos merveilleux clients, plus de 9.4 millions de dollars ont été amassés et près de 14 000 enfants vivront une belle aventure ». (Facebook, 2009 : En ligne) Quoi de mieux que de vanter une fondation pour gagner un peu de sympathie et d’admiration? Tim Hortons nous informe également de leur nouveau produit du mois, soit le beigne étoilé aux fraises. La compagnie prend bien soin de préciser qu’il s’agit d’une information exclusive à ses membres. Tim Hortons en profite également pour faire la promotion de son tout nouveau café glacé en informant ses clients qu’il y aura une journée de dégustation ou le produit sera offert gratuitement. De plus, un lien menant directement au site officiel de la compagnie incite les amateurs à raconter leur propre histoire d’amour avec le café Tim Hortons. Ne s’agit-il pas du meilleur exemple pour illustrer comme il peut être intéressant pour une compagnie d’entretenir une relation honorable envers ses clients à l’aide d’un outil technologique complètement branché? Avec cette page, la compagnie Tim Hortons arrive à diffuser de la publicité de manière constante à près de 435 000 amateurs, et ce, sans investir trop d’argent…

Comme je le disais précédemment, Priscilla n’avait pas tort sur tous les points… Il est vrai que d’un point de vue d’utilisateur Facebook est une technologie plus ou moins passionnante. Il est facile de tomber dans l’engrenage de ce réseau social et de se mettre à consulter de manière abusive tous les petits détails futiles de la vie de nos contacts. Il est aussi vrai que l’information que l’on véhicule sur ce site est très peu contrôlée et parfois même déformée. L’amalgame d’avantages qu’offre Facebook d’un point de vue professionnel pourrait-il est de même pour les utilisateurs si l’information était un peu mieux supervisée? Serait-il plus intéressant de consulter ce réseau si l’on n’avait pas l’impression de se mettre à nue devant le monde entier chaque fois que l’on se connecte au serveur? Il est évident que Facebook manque de contrôle! Si l’information était gérée, les membres seraient plus confiants face à cette technologie et les compagnies pourraient elles aussi en tirer profit… 


Sources:

Balagué, Christine. 2007. « Facebook : nouvel outil marketing des entreprises ou effet de mode ? » Nonfiction.fr Le portail des livres et des idées. [En ligne] URL: http://www.changements.com.ulaval.ca/module6/balague.phpConsulté le 17 juin 2009.

Dagenais, Bernard. 2007. Le métier de relationniste. Québec : Presses de l’Université Laval. 249 p.

Dagenais, Bernard. 2008. La publicité : stratégie et placement média. Ou comment choisir la campagne multimédia la plus efficace. Québec. Les Presses de l’Université Laval, 542 p.

Facebook. 2009. « Tim Hortons ». En ligne. < sid="bd50f66a86ee9ce5553096b164279ad0&ref=">. Consulté le 19 juin 2009.

Wikipédia. 2009. « Facebook ». En ligne. <>. Consulté le 18 juin 2009.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

dimanche 31 mai 2009

L'épidémie du BlackBerry

Il va sans dire que la nouvelle tendance va aux téléphones intelligents. La toute nouvelle mode « smartphone » gagne de plus en plus de terrain en Amérique, et ce, depuis déjà quelques années. Pour les néophytes en la matière, le téléphone intelligent est en quelque sorte le croisement entre l’ordinateur portable et le téléphone cellulaire. Équipé d’un microprocesseur, d’un écran couleur de qualité supérieure et d’une mémoire vive considérable, le « smartphone » possède l’amalgame des avantages de l’ordinateur, et tout ça en format réduit. Toutes ses composantes technologiques lui permettent l’envoi de courriels, l’utilisation de cartes routières, le téléchargement de fichiers sous divers formats, et encore… Évidemment, plusieurs modèles se disputent le marché comme le populaire BlackBerry, le prestigieux iPhone ou encore l’efficace HTC. Plusieurs affirment qu’il y aura des changements importants en ce qui concerne la tarification des téléphones intelligents puisque plusieurs nouveaux joueurs alimenteront la concurrence dès l’été prochain. Selon La Presse Canadienne, « la popularité grandissante des logiciels d’application fera de 2009 l’année des téléphones intelligents ». (2008 : En ligne, 1er par.)

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Hors de tout doute, cette nouvelle mode technologique a une influence capitale dans le monde des communications publiques puisqu’elle constitue en elle-même une des formes les plus poussées de communication. D’abord, les téléphones intelligents intéressent plusieurs géants de l’information puisqu’il s’agirait de l’outil de prédilection pour les grands consommateurs d’actualité. Ainsi, les utilisateurs de « smartphones » pourront être au parfum des nouvelles les plus chaudes en se branchant à l’aide de leur tout nouveau gadget. L’interactivité fait également partie des caractéristiques du service : « les utilisateurs peuvent faire des recherches, sauvegarder et évaluer les articles et photographies proposés par les groupes d’information ». (La Presse Canadienne, 2009 : En ligne, 2e par.)  Bien que l’application ne soit pas gratuite, celle-ci est offerte à un prix ridiculement bas, soit 3,68 $ par année pour avoir accès à une quantité incommensurable d’information. Pour Kevin McIntosh, directeur de publication numérique des journaux de Transcontinental, « l’application est idéale pour les consommateurs voraces de nouvelles que les consommateurs de BlackBerry tendent à être ». (dans La Presse Canadienne, 2009 : En ligne, 15e par.) Certes, cette nouvelle technologie ne laisse pas les journalistes indifférents puisqu’il s’agit là de l’arme idéale pour la destruction finale des médias écrits. Pourquoi le consommateur achèterait un journal alors que les nouvelles les plus récentes sont maintenant les plus accessibles, et ce, pour seulement 3,68 $ par année?

Au-delà du domaine de l’information, le téléphone intelligent représente un créneau des plus intéressants aux yeux des publicitaires. Ce petit appareil technologique est l’endroit idéal pour la diffusion d’une annonce publicitaire puisque celui-ci permet à l’annonceur de cibler son public de manière extrêmement précise. Selon Dagenais, le publicitaire peut viser de façon très pointue ses destinataires puisque celui-ci est en mesure de connaître le profil du propriétaire du mobile. (2008 : 450) De plus, la firme de marketing Access 360 Media prétend que 40 % des coupons transmis par cellulaires seraient utilisés auprès des jeunes alors qu’à peine 2 % des coupons en ligne le sont. (dans Dagenais, 2008 : 458)

Après s’être allié au domaine de l’information et à celui de la publicité, le « smartphone » détient même une place importante dans le secteur des relations publiques puisqu’il semble être l’outil de communication idéal de certaines personnalités publiques. Pour le président des États-Unis, Barack Obama, envoyer des courriels à l’aide de son BlackBerry est un moyen d’échapper aux pièges du pouvoir et par le fait même, de garder le contact avec les gens. (dans L'express, 2009 : En ligne, 4e par.) Bien que son immense attachement envers son BlackBerry ait semé la controverse, Obama refuse littéralement de se départir de cet outil révolutionnaire lui permettant de communiquer de manière tout à fait contemporaine. Toutefois, certains croient que le téléphone intelligent est facile à pirater, et qu’il ne serait pas prudent, voire peu professionnel de communiquer des informations aussi importantes à l’aide de cet instrument. Aux yeux du président américain, il n’y a pas d’inquiétude à avoir puisque tout ce qui est communiqué par l’intermédiaire de son téléphone est selon lui, digne d’être immédiatement rendu publique. De plus, Obama affirme que son téléphone lui permet de gagner son propre capital de sympathie américaine en parlant à de « vrais Américains ». (dans Infos, 2009 : En ligne,  2e par.) Le BlackBerry serait-il le futur intermédiaire entre l’État et les citoyens? Les grands chefs d’État n’auront-ils bientôt qu’à envoyer un courriel à l’aide de leur téléphone pour rendre une décision publique officielle?


L’évolution rapide de la technologie soulève de nombreuses inquiétudes. La popularité grandissante des téléphones cellulaires force une fois de plus la société à s’adapter à de nouvelles formes de communications parfois étonnantes. Force est de constater que la nouvelle tendance Web qu’amènent les téléphones intelligents rend la tâche de plus en plus facile aux publicitaires. Il semblait pourtant évident que l’amalgame d’applications qu’offrent les téléphones intelligents aurait un jour ou l’autre poussé les publicitaires à exploiter ce nouveau marché à la fois technologique et moderne. Personnellement, je cautionne entièrement cette dernière technique publicitaire puisqu’elle a suivi le déroulement normal des choses, elle a su s’adapter au courant actuel et suivre une évolution nécessaire. Comme le dit Dagenais, le téléphone portable est devenu le nouvel « eldorado » des annonceurs en raison de son utilisation massive d’envergure mondiale : « partout dans le monde son utilisation se fait de manière massive par toutes sortes de public ». (2008 : 450) Avec les nouveaux téléphones intelligents, l’usage d’Internet est si perfectionné qu’il devient de plus en plus agréable et aisé de consulter l’immensité qu’offre le Web.

Toutefois, je suis de celles qui prônent la conservation de nos médias écrits, il n’est donc pas nécessaire de préciser que je m’oppose catégoriquement à l’accès aux journaux électroniques pour une aussi modique somme. Dans tous les cas, je crois que nous devrions protéger de manière impérative nos médias écrits, car leur possible extinction ne saura qu’être désolante pour la société entière. Bien que l’ère électronique ait ses avantages, rien ne saura remplacer un bon vieux journal! 

En ce qui concerne le domaine des relations publiques, je crois que la nouvelle approche proposée par le nouveau président des États-Unis est des plus intéressantes. Selon Bernard Dagenais, les relations publiques trouvent leur raison d’être dans l’idée que pour avoir le privilège d’exister dans une société, il faut se faire respecter et que pour cela, il est impératif de savoir se mettre en valeur. Il précise également que tout être public ne peut vivre sans échange constant avec son milieu. (2007 : 12) Je crois ainsi que cette simple justification supporte entièrement l’approche de Barack Obama. Puisque le monde est en perpétuelle évolution, il est tout à fait souhaitable d’utiliser de nouveaux procédés communicatifs de type novateur dans le but de se démarquer. Il est important, voire capital de savoir s’ouvrir et de savoir accepter les nouvelles approches qui nous sont proposées, et ce, même si elles peuvent sembler étranges au premier coup d’œil. 

Tout bien considéré, la multiplication presque excessive des téléphones intelligents amène de nouvelles réalités technologiques parfois déroutantes. Bien que certaines peuvent sembler moins acceptables que d’autres, il est primordial de bien comprendre l’évolution des choses, de comprendre que la progression technologique nécessite un certain niveau d’adaptation autant du côté des communicateurs que du côté des récepteurs. En effet, avec la grande augmentation des « smartphones », les grands maîtres communicateurs n’ont eu guère le choix  de s’accommoder aux nouvelles tendances dans le but de survivre à leur tour.  À l’heure où les téléphones cellulaires foisonnent à une vitesse folle, il est tout à fait normal de constater que les grands domaines des communications publiques s’y adaptent. Toutefois, nous devons nous demander si les conséquences reliées à ces changements techniques ne sauront qu’être positives pour notre société. Nous devons nous demander s’il est véritablement nécessaire d’anéantir les nouvelles « palpables » au profit du Web, s’il est souhaitable de transformer notre appareil cellulaire en matraquant publicitaire… Quelles proportions prendront ces nouveaux changements? Ne serait-il pas de banaliser la communication que de la limiter constamment au virtuel? 

Sources:

Dagenais, Bernard. 2008. La Publicité: Stratégie et placement média. Québec: Presses de  l'Université Laval. 542 p.

Dagenais, Bernard. 2007. Le métier de relationniste. Québec : Presses de l’Université Laval. 249 p.

Finance et investissement. 2008. « Les téléphones intelligents ». En ligne. < http://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/les-telephones-intelligents/a/19577/1>. Consulté le 25 mai 2009.


Infos. 2009. « Obama garde son BlackBerry et son mail ». En ligne. <http://www.infos-du-net.com/actualite/15082-Obama-Blackberry-macbook.html>. Consulté le 25 mai 2009.

 

Les Affaires. 2008. « 2009: l'année des téléphones intelligents ». En ligne. < http://www.lesaffaires.com/article/0/technologies/2008-12-30/487340/2009--lanneteacutee-desetquotteteacuteleteacutephones-intelligentsetquot.fr.html >. Consulté le 25 mai 2009. 

 

Les Affaires. 2009. « Les médias se tournent vers les téléphones intelligents ». En ligne. <http://www.lesaffaires.com/article/0/technologies/2009-04-06/491458/les-meteacutedias-se-tournent-vers-les-teteacuteleteacutephones-intelligents.fr.html>. Consulté le 26 mai 2009.


L’express. 2009. « Obama pourra garder son BlackBerry ».En ligne. <http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/obama-pourra-garder-son-blackberry_735332.html>. Consulté le 25 mai 2009. 


jeudi 14 mai 2009

Le déterminisme technologique

Depuis quelques années, la vitesse à laquelle se développe les technologies d'information en a intéressé plusieurs. Marshall McLuhan, professeur de littérature anglaise à l'Université de Toronto, s'intéressa entre autre à l'influence des médias dans une société donnée. Selon ce grand maître des communications, toute l'importance accordée à un message repose entièrement sur le médium servant à sa diffusion. D'où la célèbre citation « le message, c'est le médium ». ( McLuhan dans Maigret, 2003: En ligne, 2e par.)

Le déterminisme technologique a donc représenté le noyau même de ses recherches. On entend ici pas déterminisme technologique toute forme d'influence reliant développement technique et développement social. Suivant une perspective déterministe, la société n'aurait aucune influence sur les changements techniques, au contraire, celle-ci serait influencée par le développement technologique. (Wikipédia, 2009: En ligne) McLuhan prétend à ce sujet que ce n'est pas au niveau des idées et des concepts que la technologie a ses effets c'est plutôt les rapports des sens et les modèles de perception qu'elle transforme peu à peu sans recontrer la moindre forme de résistance. ( dans Maigret, 2003: En ligne, 2e par. ) Selon lui, la société ne détiendrait aucun rôle influent dans le développement technologique de l'information. Les outils de communication ne seraient que l'unique prolongement de nos sens.

En ce qui me concerne, je partage également l'idée que la société n'influence en aucun cas l'évolution technique. La situation est plutôt inverse, les technologies d'information sont quant à elles très déterminantes en ce qui concerne l'évolution sociale. Le changement rapide de ces techniques force les individus à s'adapter, à cotoyer perpétuellement la nouveauté et à devoir s'y empreingner.

L'arrivée d'Internet en a bousculé plus d'un, et il ne s'agissait là que d'un début puisque tout ce qui en dérive nécessite une adaptation énorme pour plusieurs individus. Certains n'arriveront même jamais à suivre le courant actuel, ils n'arriveront jamais à comprendre pourquoi leur bulletin de nouvelles est diffusé en HD ou encore, pourquoi la plus grande variété d'informations se trouve sur Internet et non à la télévision. Tous ces changements bousculent la société dans son ensemble puisqu'ils infligent à tous ses individus une progression souvent marquante.


Sources:

Maigret, Éric. 2003. « McLuhan et déterminisme technologique. Le prophétisme du village global » in Sociologie de la communication et des médias. Paris: Armand Colin, pp. 101-109. [En ligne] URL: http://www. changements.com.ulaval.ca/module1/maigret101-109.php. Consulté le 14 mai 2009.

Wikipédia. 2009. « Déterminisme technologique ».[En ligne] URL: http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9terminisme_technologique. Consulté le 13 mai 2009.